L’augmentation mammaire consiste à poser un implant sous la glande mammaire. Environ 5000 femmes par an en Suisse se font poser des prothèses mammaires, lesquelles peuvent faire gagner une ou plusieurs tailles de bonnet. Choisir des implants de qualité et qui conviennent à sa morphologie est primordial, et plusieurs questions peuvent se poser à la future patiente pendant sa réflexion. Voici quelques réponses pour vous aider dans votre démarche.
Depuis quand les augmentations mammaires sont-elles pratiquées ?
J’ai entendu beaucoup de choses sur l’utilisation du silicone dans les prothèses. Est-ce fiable ?
À partir de 1991 ont eu lieu plusieurs procès à l’encontre de la société Dow Corning, fabricant américain d’implants mammaires à base de gel de silicone. Des patientes pensaient avoir développé des maladies auto-immunes ou des cancers du sein à la suite de l’implantation. Toutefois, en 2001, les soupçons qui pesaient sur l’utilisation du silicone sont levés par des études : ces prothèses n’augmentent ni le risque de maladie auto-immune ni celui de cancer du sein.
Le nombre de patientes malades correspondait simplement au pourcentage de personnes atteintes de maladies auto-immunes dans la population générale. Mieux, il semble que le taux de complication à la suite de leur implantation soit plus bas que celui des prothèses à base de sérum physiologique (solution saline).
Le gel de silicone liquide, autrefois le plus utilisé, est remplacé par un gel cohésif. Cela veut dire qu’il n’est ni liquide ni semi-liquide mais très proche du tissu mammaire en termes de sensations, et ne risque pas de se répandre dans le sein en cas de rupture. Le gel de silicone cohésif est exigé par les normes européennes. En Suisse, ces prothèses sont de loin les plus utilisées aujourd’hui.
Depuis quelques années, des études ont mis en évidence un risque très légèrement accru (par rapport aux patientes n’ayant pas de prothèses) de lymphomes (un type de cancer qui n’est pas une tumeur du sein) associés à la pose de certaines prothèses mammaires. Des études plus poussées sont nécessaires afin de clarifier ce risque. Les études montrent a priori que le risque est très très faible (le risque serait, a priori, de 0,35 à 1 sur un million), qu’elle concerne beaucoup plus les patientes ayant des implants macrotexturés (rugueux, que nos chirurgiens n’utilisent pas et qui sont d’ailleurs interdits depuis plusieurs années) et que, le cas échéant, la maladie est, le plus souvent, peu agressive et se traite facilement.
J’ai lu dans la presse que les prothèses PIP présentaient des risques pour la santé. Qu’en est-il ?
La société française Poly Implant Prothèse (PIP) n’existe plus. Le scandale PIP a fait grand bruit. En 2010, constatant les risques pour la santé que pouvaient présenter ces implants, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) a ordonné à cette entreprise de retirer ses produits, ainsi que d’en stopper la production et l’exportation.
Les autres marques ne sont pas concernées. Les prothèses Mentor et Motiva utilisées par les chirurgiens de Novacorpus, soumises à de nombreux tests, obéissent à des normes de qualité très strictes, comme la norme européenne NF EN ISO 10993 “Evaluation biologique des dispositifs médicaux”. Cette dernière s’assure de la « bio-compatibilité » des produits, c’est-à-dire de leur innocuité pour l’organisme.
Comment puis-je me renseigner sur la qualité des implants ?
Pour vous renseigner sur la qualité, c’est simple, commencez par demander au chirurgien quelle marque d’implants il pose. Mentor et Motiva par exemple, les deux leaders mondiaux, sont des marques très sûres et la garantie de Mentor est extrêmement large (garantie à vie dans certains cas, contribution aux frais d’intervention, etc…). Le chirurgien doit vous préciser la marque qu’il compte utiliser, ainsi que vous informer sur la durée de vie prévisible des implants.
L’implant mammaire doit vous êtes présenté. N’hésitez pas à le toucher pour vérifier sa consistance naturelle. Surtout, n’acceptez pas l’opération sans l’avoir vu, ou pire, sans savoir de quelle marque il s’agit.
Quand remplacer les implants ?
Toutefois, un implant de qualité, ce n’est pas seulement un implant bien fabriqué ou qui n’est pas encore usé, c’est aussi un implant adapté à votre morphologie. Moins il est démesuré par rapport à la corpulence de la patiente, plus l’ensemble vieillira bien, sans faire peser sur les tissus du sein un poids trop important.
Comment choisissons-nous les cliniques et médecins de notre réseau ?
Évaluer une clinique ou un médecin est souvent difficile si l’on n’est pas médecin soi-même. Nos critères de sélection, élaborés par notre équipe médicale, sont extrêmement rigoureux afin de vous faciliter la tâche et garantir des soins excellents.