La pose d’un implant dentaire nécessite tout d’abord une évaluation préalable précise. Pour cela, certaines images radiologiques sont nécessaires.
Elle doit être effectuée par un dentiste spécialisé dans ce domaine et expérimenté en suivant des standards rigoureux. Elle doit être réalisée dans une salle d’implantologie moderne.
Novacorpus vous présente ci-dessous les différentes étapes de la pose d’un implant dentaire depuis la première consultation jusqu’à la pose de la couronne ou du bridge définitif.
En Suisse :
Dans la clinique :
Exemple de pose d’un implant dentaire sur la mâchoire inférieure (implant suisse, Straumann utilisé par nos dentistes). À noter que la couronne définitive est posée en moyenne 3 mois après la pose de l’implant. Dans l’intervalle des 3 mois, une prothèse provisoire est fournie.
Dans la plupart des cas simples (pas de greffe osseuse, pas d’extraction à laisser cicatriser sans implant), la durée du traitement est d’environ 3 mois et de 2 à 3 séjours à l’étranger.
Pour qu’un plan de traitement pour la pose d’implants dentaires et un devis soient établis, le chirurgien-dentiste a besoin d’une radio panoramique de vos dents. Vous pouvez la faire faire en Suisse facilement (notamment dans notre réseaux de dentistes et centres de radiologie partenaires).
Sur la base de cette radio, des renseignements que vous lui donnerez lors de la première consultation (par télémédecine) et de vos souhaits, le dentiste établit un plan de traitement personnalisé ainsi qu’un devis.
Le dentiste demandera souvent un complément d’imagerie avec un scanner (qui permet de voir votre bouche en 3 dimensions).
Selon l’état de l’os et des dents restantes, le traitement peut débuter immédiatement ou passer d’abord par des pré-traitements comme :
une greffe osseuse (en cas d’insuffisance osseuse)
un assainissement dentaire
ou l’extraction de dents non récupérables.
Lors du premier séjour (si les pré-traitements le permettent):
Une vis de cicatrisation est placée sur l’implant, puis la gencive est refermée si nécessaire.
Une salle d’implantologie équipée et un savoir-faire pointu sont indispensables pour cette étape.
Après l’intervention, la zone est refroidie pour réduire l’inflammation. Des antidouleurs et parfois des antibiotiques peuvent être prescrits.
Pendant cette phase, une prothèse provisoire est fournie :
IMPORTANT: Vous ne restez jamais sans dent ni avec un “trou” dans le sourire.
La cicatrisation osseuse — appelée ostéointégration — dure en général 3 mois (entre 6 semaines et 6 mois selon les cas).
Durant ce temps, l’os qui est une matière en constante évolution se reconstruit autour de l’implant jusqu’à ce qu’il soit parfaitement intégré (stabilité secondaire).
Nous ne recommandons pas la mise en charge immédiate, c’est-à-dire la pose de la couronne définitive avant ce délai.
La vis de cicatrisation est retirée.
Le dentiste pose le pilier (faux-moignon), qui servira de base à la prothèse.
Une empreinte est réalisée — souvent par caméra numérique — et transmise au laboratoire dentaire.
Le laboratoire fabrique la prothèse (couronne ou bridge) en 2 à 7 jours (parfois en 24h si c’est une couronne unique).
Lorsque la prothèse est prête :
Vous procédez à un essai afin d’ajuster forme, couleur et confort.
La prothèse définitive est posée (généralement vissée voire cimentée), devenant solidaire de l’implant.
Il existe plusieurs types de pose d’implant dentaire
Remplacement d’une dent unique qui a avantageusement remplacé la pose d’un bridge sur dents (qui est devenu un deuxième choix car il avait le défaut de devoir fraiser des dents parfois saines de chaque côté de la dent manquante).
Remplacement de plusieurs dents: l’avantage est que l’on peut, le plus souvent, poser moins d’implants que de dents manquantes.
Un implant dentaire à charge immédiate est un implant dentaire qui va pouvoir être chargé dès sa pose. Cela signifie que la prothèse provisoire (une couronne dentaire ou un bridge) est posée dans les heures qui suivent la pose de l’implant.
Quels implants dentaires peuvent avoir une charge immédiate ?
Tout implant dentaire peut être chargé immédiatement si les conditions de stabilité primaire (l’implant est stable dans l’os juste après y avoir été posé) et les conditions occlusales (lorsqu’on ferme la bouche, la couronne sur l’implant ne gêne pas les autres dents) sont favorables.
Pendant ce processus de repousse de l’os autour de l’implant et jusqu’à sa fin (cela dure plusieurs semaines voire plusieurs mois), l’implant est plus fragile. S’il est chargé (si une prothèse est placée dessus, que ce soit une couronne ou un bridge dentaire), il risque de recevoir trop de forces lors de la mastication.
Cela pourrait le faire bouger dans l’os et ne pas permettre à celui-ci de l’immobiliser complètement (ce qui est le but, l’implant, une fois intégré dans l’os ne doit plus pouvoir bouger du tout). Le risque est alors qu’il finisse par tellement bouger qu’il tombe et qu’il faille alors en replacer un autre après avoir attendu de longs mois que l’os se reconstitue, éventuellement au moyen d’une greffe.
Le risque principal
Avantages : esthétique et rapide.
Limites : nécessite un ancrage osseux parfait ; risque d’échec plus élevé si mal indiqué.
Dans cette approche, l’implant est ancré dans la partie corticale de l’os, la zone la plus extérieure de l’os. Elle est souvent mieux préservée même lorsqu’il existe une résorption osseuse importante. Ce procédé fait appel à des implants particuliers, souvent d’un seul bloc ou à disque
Elle convient surtout aux patients présentant une perte osseuse majeure, car elle permet de se passer d’une greffe.
Avantages promis: mise en place du traitement en quelques jours seulement, avec prothèse. Peut être utilisée même lorsque l’os est fortement réduit
La réalité: cette technique ne s’est pas imposée comme amenant des résultats probants. Il y a très peu de résultats d’études à long terme qu’avec les implants classiques. Elle est donc pratiquées par de rares dentistes. Nous ne la recommandons donc pas du tout !
Ces implants, beaucoup plus longs que les modèles classiques, sont ancrés dans l’os zygomatique (pommette) ou dans l’os ptérygoïdien (derrière la dernière molaire).
Ils ne concernent donc que la mâchoire supérieure et seulement si elle présente une résorption osseuse très avancée.
Avantages promis: chez les personnes totalement dépourvues de dents, c’est la solution de dernier recours lorsque la perte osseuse est extrêmement sévère. En effet, ces implants permettent d’éviter une greffe osseuse.
La réalité: cette technique ne s’est pas non plus imposée, elle est risquée, difficile et, de plus, elle coûte plus cher. Nous recommandons de l’éviter.
Avant la pose d’un implant, il faut analyser précisément l’os et les structures voisines. Pour cela, le bilan comprend généralement, en plus d’une radio panoramique, un scanner 3D (cone beam), qui permet de mesurer l’épaisseur osseuse, sa hauteur et sa qualité, ainsi que la proximité des zones sensibles comme le nerf dentaire ou le sinus. C’est sur cette base que le dentiste choisit la technique de pose de l’implant dentaire et valide la faisabilité en toute sécurité.
Une greffe devient nécessaire lorsque l’os disponible n’est pas suffisant pour maintenir un implant de manière stable. Ce manque peut être lié à une extraction ancienne, une infection ou une perte osseuse progressive. Selon la situation, la greffe peut être faite au préalable ou en même temps que l’implant, mais c’est l’analyse d’imagerie qui détermine la meilleure approche.
Non, l’intervention se fait sous anesthésie locale. Découvrez plus de détails ici.
Oui, il est tout à fait possible de poser plusieurs implants lors d’une seule séance. Par exemple, pour un bridge complet, un All-on-4 ou All-on-6), plusieurs implants sont même posés en une seule fois (jusqu’à 8 par mâchoire). La décision dépend de l’état général du patient, de sa capacité à garder la bouche ouverte longtemps, du volume osseux, du plan de traitement et du niveau d’expérience du praticien.
La durée de la chirurgie varie selon la méthode utilisée et la complexité. En moyenne, une demi-heure à 45 minutes par implant sont nécessaires. Lorsque plusieurs implants sont posés au cours de la même séance, le temps total n’est pas simplement multiplié, car certaines étapes sont communes, ce qui réduit la durée par implant.
Dans la technique classique, le chirurgien se base sur son expertise et sur les radiographies pour positionner l’implant. La pose guidée s’appuie sur une planification numérique et un guide chirurgical 3D, fabriqué à partir du scanner. Cette méthode permet un positionnement plus précis, des incisions plus petites et une chirurgie souvent plus rapide.
Oui, mais c’est rare. On parle plutôt d’échec d’ostéointégration (tabac, infection, manque d’os, surcharge ou charge trop précoce sont les causes principales).
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