Il existe trois façons de réaliser une augmentation mammaire : En insérant une prothèse sous le sillon sous-mammaire (sous le sein), en pratiquant une incision dans le pli de l’aisselle ou en faisant une ouverture sous l’aréole du sein. De chacune d’elle dépendra la localisation de la cicatrice. Pour effectuer cette augmentation mammaire, le chirurgien devra, sous anesthésie générale, procéder à une incision de 3 à 5 centimètres afin de placer l’implant de la meilleure façon possible. Cette incision sera d’autant moins visible que vous aurez suivi les indications de votre chirurgien pour que les cicatrices se voient le moins possible par la suite.
Augmentation mammaire par incision du sillon sous mammaire (la plus fréquente)
L’incision est faite sous le sein. C’est par cette incision que le chirurgien positionnera l’implant mammaire dans la poche de tissu musculaire. C’est la meilleure manière pour lui d’avoir une vue d’ensemble pour positionner comme il se doit l’implant. De plus le risque infectieux, par la suite est quasi inexistant. Pour ce genre d’incisions qui sont actuellement très bien maîtrisées, la cicatrice ne sera pratiquement pas visible. Située sous le sein, elle cicatrise très bien et ne laisse que très peu de traces.
Augmentation mammaire par incision au niveau du creux axillaire.
L’incision se pratique dans le creux de l’aisselle. Il est évident qu’à ce niveau la cicatrice est bien cachée. Cependant cette incision a parfois du mal à cicatriser car étant située sous l’aisselle le risque infectieux est plus important à cause des follicules pileux. En effet, les poils sont des foyers potentiels de bactéries qui peuvent entraîner des infections.
Augmentation mammaire par incision péri-aréolaire.
Cette dernière méthode est celle qui donnera le plus de risques d’apercevoir la cicatrice. Car elle est située au centre de la poitrine, sous l’aréole. L’implant étant alors mis en place devant le muscle pectoral. Heureusement l’augmentation mammaire par cette méthode est celle qui est la moins utilisée. D’autant plus qu’elle peut entraîner des difficultés au moment de l’allaitement ainsi qu’une perte de sensibilité au niveau du mamelon.
Soins postopératoires
Les fils sont retirés une à deux semaines après l’opération. Parfois, les fils utilisés sont résorbables et ils tomberont tout seul sans avoir besoin d’une nouvelle intervention. Les cicatrices restent rouges et un peu gonflées et douloureuses pendant quelques semaines. Elles restent bien visibles pendant environ 6 mois, pour blanchir et s’atténuer peu à peu.
Il sera également nécessaire de faire attention aux UV surtout la première année et donc de ne pas s’exposer au soleil.
De la même manière un pansement s’avère utile pour maintenir pendant quelques temps les cicatrices afin de limiter leur agrandissement à la suite d’efforts.
La cigarette est aussi fortement déconseillée afin d’accélérer la cicatrisation.
Finalement, il faut préciser qu’une cicatrice disgracieuse peut toujours être corrigée à partir d’un an après l’intervention.